Projet 2025 ASPYC 56 : » L’ASPYMOBILE »
Dans le but de proposer une activité ludique aux membres les plus jeunes du club, et d’attirer d’autres (jeunes), le conseil d’administration d’ASPYC 56 a décidé de construire une caisse à savon pour participer à des courses, nombreuses dans notre région, avec les couleurs du club.
Ce travail a été confié au SAV (Simulation A Vannes), ce groupe disposant d’une bonne partie des capacités requises pour réaliser un tel projet. Une petite équipe, émanation du SAV, a été formée, rapidement épaulée par quelques personnes, particulièrement compétentes, extérieures au SAV.
Ce projet est rentré en phase de conception depuis plusieurs semaines. Vous pourrez suivre, ci-dessous en images, les principales étapes de construction de cette caisse à savon nommée « l’Aspymobile ». Nous enrichirons cette page au fil de l’avancement.
Pour démarrer le projet, il fallait une base. Cette base a été trouvée sur le net, il s’agit d’une voiture à pédale. L’avantage de cette voiture est qu’elle est extrêmement robuste, et comporte un système de direction bien conçu. Cette voiture est démontable en deux parties. Pour construire l’Aspymobile, nous n’avons gardé que la partie avant, la partie située à droite de la flèche rouge sur la photo suivante.

Les roues de cette voiture ne sont pas adaptées à la vitesse, elles seront donc changées. Par contre, les axes de ces roues seront conservés. Le défaut de perpendicularité de la flasque de butée par rapport à l’axe a été corrigé par la fabrication de bagues biaises immobilisées par un point de soudure.

Nous nous sommes tout d’abord intéressés au train avant. Ce train devait être élargi de l’ordre de 40 cm pour une meilleure tenue de route en virage. La barre d’axe , de section 40×20 mm, a été renforcée en soudant dessus une barre de plus forte section (60×40 mm)

L’axe central original a été utilisé pour faire la liaison entre le train avant, et le train arrière. La liaison est assurée par deux plaques boulonnées. Ce moignon a été renforcé par le soudage d’une manchette interne ainsi que par l’insertion à l’intérieur d’un rond en bois, afin d’en minimiser l’écrasement lors du serrage des 3 boulons venant l’enserrer entre les deux plaques de liaison verticales.

Le train avant est maintenant prêt à recevoir sa nouvelle direction. Les anciennes barres sont remplacées par des tiges filetées pour un réglage facile, et les anciennes rotules sont remplacées par des nouvelles plus grosses. Ces rotules sont visibles sur la photo suivante. Cette photo montre aussi les nouveaux roulements des roues (deux par roue).

Ce train avant va être équipé de jantes de 16 pouces. Il s’agit de jantes de scooter Peugeot, mises au rebut. Après sablage et mise en peinture d’apprêt, elles sont comme neuves. Elles ont été équipées de pneus neufs.

Nous sommes passés, après, à la fabrication du train arrière. N’utilisant rien de la voiture à pédales originale, tout était à concevoir. Un choix technique a consisté à choisir des roues arrière indépendantes.
La fabrication de l’Aspymobile c’est avant tout du travail de ferronnerie et de chaudronnerie.
Profilés rectangulaires, cornières, ronds pleins, tubes, tiges, tôles, plats, de différentes dimensions ont été coupés, meulés, ébarbés, polis, fraisés, percés, chanfreinés, taraudés, soudés, déformés tout au long du processus de fabrication…

Comme indiqué précédemment, la fabrication du châssis repose sur du soudage. Heureusement, un membre de l’équipe a un père à la fois bon soudeur, et volontaire pour participer au projet.

La pièce maitresse du train arrière est une barre transversale. Pour une question de simplicité de fabrication, le choix du châssis s’est porté sur un châssis poutre, comme sur une Berlinette Alpine-Renault des années 60 !
La poutre châssis va être attachée au train avant par l’intermédiaire de deux joues boulonnées. Ce système va permettre d’abaisser à la fois le siège et le centre de gravité de la caisse.

Depuis le début de l’aventure, super ambiance dans l’atelier et surtout super équipe !

La photo suivante montre le train arrière avec la majorité des soudures structurelles effectuées.

Une conséquence négative de cette profusion de soudures est la déformation significative des bras supports des roues. Les axes de roue devant être parfaitement horizontaux et perpendiculaires à l’axe de la caisse, ces déformations ont dû être corrigées, ceci a demandé pas mal d’ingéniosité et de nombreuses heures de travail. Des tentatives ont été faites pour redresser les deux bras qui se sont déplacés horizontalement. Les deux photos suivantes illustrent la technique employée. Celle-ci a consisté à s’appuyer sur la poutre centrale très robuste, et à repousser ou à tirer les bras à l’aide d’un système tige filetée – écrou.

Les photos suivantes montrent les cornières en place (pas encore soudées, juste pointées).

Une fois les cornières en place, on peut remettre les roues en place.

Maintenant que le train arrière a sa géométrie définitive, on peut figer définitivement la liaison entre train avant et train arrière avec des boulons à hautes caractéristiques mécaniques. Cette liaison a pour but d’abaisser l’assise du pilote et d’abaisser le centre de gravité de la caisse pour une meilleure tenue de route.

A bientôt pour les prochaines étapes !
***** Et en avant première : venez la découvrir dimanche 30 mars à notre rassemblement mensuel ******
Le dossier technique est accessible aux adhérents du club, via l’espace membres.